Un atelier en ce sens a été organisé lundi 10 février par l’association des professionnels et amateurs de drones, avec différents acteurs (des ministères, des eaux et forêts, de l’université…) accrédités par cette technologie. Selon ses promoteurs, le drone est devenu « incontournable » pour le développement sur le continent, mais il y a un grand vide en matière de formation.
Alassane Mbengue, cartographe et « télépilote » de drone, fait s’envoler le drone. Démonstration en direct. « C’est un drone quatre hélices pour faire de la cartographie agricole . La plupart des agriculteurs ne connaissent pas l’état du terrain de leur parcelle. Ils déposent de l’eau alors qu’il y a une pente. Et s’il y a un manque d’engrais, il y a des drones spécifiques pour cela. »
Développement agricole, lutte contre le braconnage, commerce en matière de collecte des taxes foncières. Les utilisations du drone sont multiples , souligne Malick Diagne, directeur d’une société de gestion des risques.
« On a besoin des drones vu la configuration de nos villes et la planification qui doit être faite. Ils sont facilement déployables, permettent des données actuelles et précises. »
Au Sénégal, une réglementation existe : les pilotes de drones sont censés être « formés ». Sauf qu’il n’existe pas de cursus dédié et les engins sont en vente libre.