Avec des yeux dans le ciel, les gardes des parcs forestiers et les conservateurs des aires marines protégées disposent d’un nouvel outil pour lutter contre les attaques.
Toujours audacieux et mobiles, les délinquants environnementaux seront désormais traqués par des drones. Avec des yeux dans le ciel, les gardes des parcs forestiers et les conservateurs des aires marines protégées disposent d’un nouvel outil pour lutter contre les attaques de notre écosystème.
Malgré les changements climatiques, les actions de l’homme continuent à dégrader notre écosystème. Aujourd’hui, la criminalité environnementale est un fléau, qui continue à se propager. Pour faire face à cette situation, l’Union internationale pour la conservation de la nature (Uicn) parie sur l’utilisation des drones. Elle a formé des gardes de parcs forestiers et des conservateurs des aires marines protégées, issus de 5 pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Niger, Côte d’Ivoire et Sénégal) dans la réserve de Bandia, avec l’utilisation de cette technologie.
Selon Christian Noirard, coordinateur régional des Aires marines protégées et de biodiversité à l’Uicn au Sénégal, «cette activité entre dans le cadre du projet Pap bio et est financée par l’Ue et mise en œuvre par l’Uicn. Elle vise à renforcer les capacités des gardes des parcs forestiers et des surveillants des aires marines protégées. Nous accueillons au Sénégal dans la réserve de Bandia, 5 champions de la conservation et de la lutte contre la criminalité environnementale». Il poursuit : «Les gouvernements ont fait des efforts significatifs et importants pour contribuer à lutter contre toute forme de criminalité environnementale. Le rôle de l‘Uicn, c’est d’appuyer les Etats, les accompagner et renforcer les capacités, en s’alignant sur les politiques nationales.»